lettres de l\’exil

J’étais né du ventre de l’abysse, du ce chaos chromé de confusion et de l’atavisme; à l’instant j’étais fasciné pour tout la decadence, la putréfaction qui me circonscrit, complètement autour à moi – si fort son essence.

Et si petit, mon âme déjà-corrumpu, j’étais abandonné au monde.

Les hommes sages après le silence qui donne l’air de importance même aux bêtises qu’aux choses plus serieux, ont parlé. Mais sa conclusion n’était pas un oracle Delphien, chose qu’on doit déchiffrer pour trouver le message (en réalité il n’y a pas une découverte mais un invention plus de la imagination de l’homme); elle était quelque chose simple, chose trivial, dans un mot: philosophe.

Ah si belle la conclusión à laquelle ils ont arrivé! Alors, j’étais condamné à soufrir, à être toujours sur le chemin qui est le plus solitaire et triste, le chemin de la verité. Les disciples de αλήθεια jamais auront de repos ou comfort.

L’ignorance est la félicité par excellence. La connaissance est cette maladie moderne, une nausée de l’esprit fatigué. Toute une condition moderne! Il n’y a point qui peut finir cette soif, ce désir qui domine par complet l’âme et corps de l’homme (mais l’âme et le corps sont la même chose, une seul entité). Seulement la morte donne du repos.

Moi, je suis haïssable; moi je suis fatigué. Moi, je dis adieu.


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